La traduction humaine, pourquoi?

Nous sommes en 2025. Une poignée d’êtres humains résistent encore à l’envahisseur…

En voyage, en conversation avec des personnes à l’autre bout du monde, même sur des sujets précis, nous pouvons aujourd’hui nous aider de l’IA pour avoir une idée relativement précise des messages transmis. Le résultat est meilleur que les notices traduites dans de mauvaises conditions, sans connaissance du contexte, sans égard pour la qualité.

Mais la précision n’est pas encore au rendez-vous, pas suffisamment pour éviter les pièges. Les machines ne comprennent pas ce que vous écrivez, elles repèrent des similitudes, proposent des formulations probables à base de patchworks bien jolis de mots et expressions ressortis des centaines de fois dans leurs bases de données gigantissimes et grossissant à la vitesse grand V à mesure que vous leur fournissez de la matière.

Les machines ne voient pas vos erreurs dans le texte de départ, vos approximations, vos répétitions, elles peuvent parfois émettre un doute, mais c’est à un cerveau humain d’aller confirmer qu’une correction s’impose : la réflexion reste nécessaire.

Les machines proposent parfois encore des aberrations, juste parce que vous avez oublié une virgule, que votre phrase est un peu complexe, ou surtout parce que votre couple de langues n’est pas le plus répandu.

Gardez aussi à l’esprit que lorsque vous nourrissez le cloud de vos données, la confidentialité n’est jamais garantie.

Face à cela, les cerveaux humains ont aussi leurs faiblesses, leur fatigue, leur ignorance. Mais ils ont aussi leur finesse, leur compréhension de vos enjeux. Nous collaborons avec mon collègue David pour éviter les écueils, combiner nos forces et ne plus laisser grand avantage à l’IA.

Faire confiance à un binôme de traducteurs, c’est privilégier l’humain et se prémunir de nombreuses lacunes automatiques…


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